23 Nov – 28 Dec 2024
Cécile Andrieu/セシル アンドリュ
MEMORY GARDEN
13:00-18:00
日・月 休廊
Closed on Sun, Mon and Holidays
※ ご来廊の際には事前にメールでご予約をお願い致します。
※ 土曜日に限り、予約なしでご来廊いただけます。
※ アーティストの在廊予定日: 11月23日[土], 12月14日[土], 12月28日[土]
MEMORY CITY
2024
Caractères d’imprimerie en plomb, ruban autoamalgamant, métal
鉛活字、自己融着ブチルゴムテープ、鉄
Lead printing characters, self-amalgamating tape, metal.
H (about) 10 x W 300 x D 600cm
Cette installation a été conçue telle une ville miniature bâtie suivant un plan quadrillé. Au centre de chaque parcelle se dresse un petit monument tel un mini stupa. Chacun d’eux renferme un caractère d’imprimerie usagé dont j’ai bandé “l’œil”, ne laissant émerger que sa base. En les “momifiant” j’entendais préserver ces précieuses reliques dont les traces, signes imprimés en multiples langues et polices, ont donné une impulsion inédite à la civilisation humaine.
Balayés par le “tsunami digital” ces petits blocs ont été pour beaucoup fondus. Dans la fusion ce sont pour moi autant de traces potentielles de notre existence humaine dans le monde réel qui ont péri.
J’invite donc le visiteur à se projeter mentalement dans cette cité et à réfléchir posément sur ce que la perte de la trace physique de la lettre représente pour l’être humain.
このインスタレーションは碁盤目状のミニチュアの街として構想されました。各区画の中心には小さな「ストゥーパ」を立て、それぞれに使い古した鉛活字を一つずつ、底面だけ現れるように、「目(字面)」は包帯を巻くようにして隠しました。様々な言語とフォントで印刷された活字の痕跡は人類の文明に前例のない推進力を与えてきましたが、その活字を私は貴重な遺物として保存するために「ミイラ化」したのです。
これら小さな鉛の塊は「デジタルツナミ」に押し流されその多くは溶かされてしまいました。私には鉛活字の溶解とともに現実世界に生きる我々人間存在の潜在的な痕跡もまた数多く滅んでしまったように思われます。
来場者の皆さんが、このミニチュアの街に身を投じ文字の物理的な痕跡の喪失が人間存在にとって何を意味するか、静かに考えて下されば、嬉しく思います。
This installation was designed as a miniature city built on a grid plan. In the center of each plot stands a monument like a mini stupa. Each one contains a used printing character whose ”eye” I have bandaged, leaving only its base visible. By “mummifying” them I intended to preserve these precious relics whose traces, signs printed in multiple languages and fonts, have given an unprecedented boost to human civilization.
Swept away by the “digital tsunami”, many of these small blocks have been melted. In the fusion, for me, these are so many potential traces of our human existence in the real world which have perished.
I therefore invite the visitor to project themselves in the city and to quietly reflect on what the loss of the physical trace of the letter represents for the human being.
RELIQUAIRES / 遺物箱 / RELIQUARIES
2023
Feuille de plomb, bribes de pages de dictionnaires français et japonais
鉛のシート、フランス語辞典と日本語辞典のページの断片
Lead sheet, scraps of French dictionary and Japanese dictionary pages
(about) H 30 x W 15 x D 5cm
Œuvre faite de fragments de pages de dictionnaires enveloppés dans une feuille de plomb dont le pliage fut inspiré de celui d’enveloppes-cadeaux japonaises (shūgibukuro). Les lettres sont montrées à travers une étroite fente pour mieux capter l’attention sur ces “reliques”.
辞書のページの断片を鉛のシートで包んだ作品。包み方は日本の祝儀袋の折り方をヒントにしたが、細い切り込みを入れた。垣間見られる文字に注意を集め、「遺物」のように見せるためである。
Works made of fragments of dictionary pages wrapped in a sheet of lead which folding was inspired by Japanese envelopes (shūgibukuro). The letters are shown through a very narrow slot to better capture attention and invite reflection on the “relics”.
Memory Garden, le jardin des lettres perdues
Une rencontre avec Yoshiko Ito de la Gallery Ham à Nagoya et l’artiste Cécile Andrieu
Dans l’exposition Memory Garden présentée à la Galerie HAM à Nagoya du 23 novembre au 28 décembre 2024 sur l’invitation de la galeriste Yoshiko Ito, l’artiste française Cécile Andrieu nous livre une réflexion plastique sur la lettre, sa trace. Dans cette interview, Yoshiko Ito partage la vision et l’histoire de sa galerie, tandis que Cécile Andrieu nous révèle les influences japonaises, philosophiques et autres qui nourrissent son travail, ouvrant une perspective singulière sur la relation entre l’art, le lieu et la transmission. Allons à leur rencontre !
Madame Ito, quand votre galerie a-t-elle vu le jour et quels sont les faits marquants de son histoire ?
Yoshiko Ito : La galerie HAM a été fondée en avril 1992 à Higashi-ku, Nagoya, par mon époux Kimio Jinno, collectionneur devenu galeriste. Il était important pour lui d’introduire au Japon les œuvres exceptionnelles d’artistes allemands qui, à l’époque, étaient à la pointe de l’art contemporain.
En 1992, notre première exposition au Ginnosuke Building, dans le quartier de Higashi, a été consacrée à Karl Bohrmann. En 2007, la galerie a déménagé à Chikusa Ward et exposé Peter Würthrich.
Parmi les artistes allemands présentés par la galerie HAM, citons Jårg Geismar, Felix Stephan Huber, Volker Saul, Cornelia Schleime, Frances Scholz et Peter Zimmermann. Le travail de tous les artistes était remarquable. Jinno a rencontré les artistes en personne, les a sélectionnés et a organisé les exposition.
Pendant quatre ans (1993-1996), la galerie a également participé activement à des foires d’art à l’étranger (Cologne, Bâle…).
Quelle est la ligne artistique qui guide vos expositions ou les critères de sélection de vos artistes ?
Yoshiko Ito : Jinno a organisé aussi des expositions de collections de Yayoi Kusama, Gerhard Richter et d’autres, ainsi que des expositions individuelles d’Atsuko Tanaka et d’Akira Kanayama et de leurs épouses, Aki Kuroda, Noritoshi Hirakawa, Mitsuko Miwa et d’autres.
Jinno appréciait Atsuko Tanaka et Akira Kanayama non pas en tant qu’artistes de l’école Gutaï, mais en tant qu’artistes contemporains indépendants, aux talents exceptionnels, et il s’est impliqué en les soutenant activement au sein de la galerie HAM.
Kimio Jinno nous a quittés en avril 2020, en pleine période de pandémie. À cette époque, notre galerie se consacrait déjà au soutien d’artistes jeunes et prometteurs. Aujourd’hui encore, la galerie HAM demeure un lieu où l’on peut suivre l’évolution du travail des artistes sélectionnés par Jinno, perpétuant ainsi sa vision et ses valeurs : être à l’avant-garde de l’art contemporain.
Début novembre, à la foire Nagoya Art Collection, nous avons présenté les œuvres de Nanako Yamada, Toshihiro Sakuma, Takayuki Suzuki et Cécile Andrieu, témoignant de notre engagement à promouvoir des talents d’exception.
Quand et comment avez-vous découvert le travail de Cécile Andrieu, et comment s’inscrit-il dans la vision de la galerie ?
Yoshiko Ito : Le concept de Cécile est toujours cohérent et clairement exprimé dans une installation étonnante qui demande beaucoup d’efforts et de temps. À chaque fois, nous sommes surpris. Être surpris est ce que nous attendons des artistes.
Cécile Andrieu, vous êtes d’origine ardennaise, mais vous vivez entre Paris et Kanazawa.
Votre immersion dans la culture japonaise, notamment à travers le kyudo, tir à l’arc japonais, les travaux de l’artiste Shusaku Arakawa et le philosophe Toshihiko Izutsu, a profondément marqué votre travail.
Comment ces influences se manifestent-elles dans votre manière de concevoir l’art, en particulier dans la relation entre la lettre et le silence ?
Cécile Andrieu : Effectivement, tandis que je m’interrogeais sur mon engagement artistique, cet artiste japonais m’a mise sur la “voie du mot”. Les mots qu’il incorporait dans ses dessins ou peintures m’apparaissaient dans leur nudité silencieuse questionnant leur/notre rapport au monde, Tout en continuant d’étudier aussi ses écrits je m’initiais au kyudo et expérimentais physiquement comme mentalement la force du silence. Avec Toshihiko Izutsu, enfin, je découvrais également un mode de penser prônant l’approche d’un monde non-articulé par le langage. Stimulée par ces rencontres je suis partie au Japon, suspendant quelques temps mes activités artistiques pour étudier la langue et la culture nippone. Je réalise maintenant que l’apprentissage d’une écriture autre que la nôtre m’a conduite à me concentrer sur ces traces, traces silencieuses avant l’émergence du sens, qui devaient peu après occuper une place centrale dans ma pratique.
Avec votre installation MEMORY CITY, qui constitue le coeur de votre exposition, vous évoquez la perte de la trace physique de la lettre dans un monde de plus en plus digitalisé. Que pensez-vous de l’impact du numérique sur la mémoire humaine et la civilisation ? En quoi cette « disparition » de la lettre tangible joue-t-elle un rôle central dans votre travail ?
Cécile Andrieu : Derrière un texte écrit ou imprimé il y a l’être humain, derrière le même texte affiché sur nos écrans il y a la machine ou un algorithme. Sans renier les avantages du numérique, comme on a besoin d’un toit et de murs, nous avons besoin de lettres tangibles pour nous inscrire dans le monde réel, y trouver nos marques, nous sentir vivants. Jamais un écran n’éveillera les mêmes sensations qu’un livre papier. Il en va aussi de notre mémoire collective. Alors que l’écriture a indéniablement contribué au développement de la civilisation humaine, que restera-t-il de la civilisation du numérique dans 100 ou 1000 ans ?
Effacer des mots pour ne garder que quelques traces à peine lisibles ou “momifier” des caractères d’imprimerie, sont autant de gestes simples pour moi préserver ces traces, leur souvenir, et en même temps recouvrer un lien avec le réel, lien que je sens menacé.
Vous intégrez divers matériaux dans vos œuvres, allant des textes imprimés et des outils d’écriture à des éléments comme le fer, la chaux, le verre, et la pierre. Comment choisissez-vous ces matériaux et quelle signification particulière ont-ils pour vous dans le contexte de vos créations, comme la transmission des idées de trace et de mémoire que vous explorez ?
Cécile Andrieu : Il arrive que les matériaux m’inspirent parfois des œuvres ou installations mais ils sont plus souvent choisis en fonction du lieu d’intervention ou, dans le cas de pièces isolées, de ce que je souhaite donner à sentir au regardeur ; d’où cette grande diversité, Dans tous les cas, bien que les matériaux ne constituent qu’un médium, je les choisis avec soin, respectueuse de leurs qualités visuelles ou tactiles propres et de leur beauté car la dimension esthétique reste importante pour moi.
Vous avez exposé dans divers endroits, allant des galeries et musées aux pistes de ski et bâtiments historiques ou industriels désaffectés. Pouvez-vous nous parler de votre approche des créations in situ et de la manière dont vous intégrez vos œuvres dans ces différents espaces ? Comment le contexte et le lieu influencent-ils votre travail artistique ?
Cécile Andrieu : J’ai toujours été sensible à l’espace, bâti principalement, à tout ce qu’il pouvait nous enseigner. Si j’apprécie me confronter à des lieux aussi divers que ceux que vous cités c’est précisément parce que j’ai la conviction qu’ils peuvent me permettre d’enrichir mon travail. Sans perdre la ligne directrice, leurs caractéristiques, leur potentiel comme les contraintes qu’ils m’imposent sont autant d’occasions de me renouveler, ou du moins d’essayer. J’attends donc beaucoup de ce dialogue avec l’espace, comme avec le public qu’il attire.
Écrit par Adina Mazzoni-Cernus
Fondatrice de Japontheway
Bruxelles LEPETITJOURNAL.COM ÉDITION DE TOKYO
メモリー・ガーデン、失われた手紙の庭
名古屋のギャラリーHAMの伊藤祥子とアーティスト、セシル・アンドリューとの出会い
2024年11月23日から12月28日まで、名古屋のギャラリーHAMで開催される「Memory Garden」展で、フランス人アーティストのセシル・アンドリューが、手紙とその痕跡について視覚的に考察している。このインタビューでは、伊藤祥子がギャラリーのビジョンと歴史を語り、セシル・アンドリューが彼女の作品に影響を与えた日本、哲学、その他の影響について明かし、アート、場所、伝達の関係についての独自の視点を切り開きます。さあ、彼らに会いに行こう!
伊藤さん、ギャラリーはいつ設立されたのですか?
伊藤祥子 : ギャラリーHAMは1992年4月、名古屋市東区に、コレクターからギャラリーのオーナーに転身した夫の神野公男によって設立されました。当時、現代美術の最先端を走っていたドイツのアーティストの優れた作品を日本に紹介することは、彼にとって重要なことでした。
1992年、東の銀之助ビルでの最初の展覧会はカール・ボールマンでした。2007年には千種区に移転し、ペーター・ヴュルトリッヒ展を開催しました。
ギャラリーHAMが紹介したドイツ人アーティストは、ヨルク・ガイスマール、フェリックス・ステファン・フーバー、フォルカー・ザウル、コルネリア・シュライム、フランセス・ショルツ、ペーター・ツィンマーマンなど。どのアーティストの作品も目を見張るもので神野は直接アーティストに会い、彼らを選び、展覧会を企画しました。
1993年から1996年までの4年間、ギャラリーは海外のアートフェア(ケルン、バーゼル…)にも積極的に参加しました。
展覧会の指針となる芸術路線、あるいはアーティストの選考基準について教えてください。
伊藤祥子 : 神野は、草間彌生、ゲルハルト・リヒターなどのコレクション展や、田中敦子、金山明夫妻、黒田アキ、平川典俊、三輪美津子などの個展も開催してきました。
神野は、田中敦子や金山明を具体派の作家としてではなく、独立した現代作家として優れた才能を評価し、ギャラリーHAMで積極的に支援しました。
神野公男が亡くなったのは、パンデミック真っ只中の2020年4月。当時、当ギャラリーはすでに有望な若手アーティストの支援に力を入れていました。現在もHAMは、神野が選んだアーティストの作品の発展をフォローできる場所であり、「現代アートの最前線に立つ」という彼のビジョンと価値観を永続させています。
11月初旬に開催された名古屋アートコレクションフェアでは、山田七菜子、作間敏宏、鈴木孝幸、セシル・アンドリューの作品を展示し、優れた才能を世に送り出すHAMの姿勢を示しました。
セシル・アンドリューの作品をいつ、どのように発見し、ギャラリーのビジョンとどのように合致しましたか?
伊藤祥子(以下、伊藤): セシルのコンセプトはいつも首尾一貫しており、手間と時間をかけた素晴らしいインスタレーションで明確に表現されています。毎回、私たちは驚かされます。驚くことこそ、私たちがアーティストに期待することです。
セシル・アンドリューさんはアルデンヌ地方のご出身ですが、パリと金沢の間にお住まいですね。日本文化、特に弓道や荒川修作の作品、哲学者の井筒俊彦にどっぷりと浸かったことが、あなたの作品に大きな影響を与えています。
これらの影響は、あなたの芸術へのアプローチ、特に文字と沈黙の関係において、どのように現れていますか?
セシル・アンドリュー: 私が自分の芸術的な取り組みについて悩んでいたとき、この日本人アーティストが私を「言葉の道」に導いてくれたのは事実です。彼のドローイングやペインティングに取り入れられた言葉は、その無言の裸体として私の前に現れ、世界と私たちの関係を問いかけました。 彼の著作を研究し続ける一方で、私は弓道を始め、沈黙の力について肉体的にも精神的にも実験しました。そして井筒俊彦との出会いによって、言語化されない世界へのアプローチを提唱する考え方も発見した。こうした出会いに刺激され、私は日本へ行き、しばらく芸術活動を中断して日本語と日本文化を学んだ。日本語以外の文字を学ぶことで、意味が生まれる前の無言の痕跡に注目するようになり、それがやがて私の活動の中心を占めるようになったのだと、今になって思います。
展覧会の中心をなすインスタレーション「MEMORY CITY」で、あなたはデジタル化が進む世界の中で、手紙という物理的な痕跡が失われていくことを喚起しています。デジタル技術が人間の記憶や文明に与える影響についてどうお考えですか?あなたの作品において、形ある手紙の「消失」はどのように中心的な役割を果たしているのでしょうか?
Cécile Andrieu: 書かれた文字や印刷された文字の背後には人間がいて、私たちのスクリーンに表示される同じ文字の背後には機械やアルゴリズムがいます。デジタル技術の利点を否定するわけではありませんが、私たちが屋根や壁を必要とするように、現実の世界に私たちを刻み込み、その中で足元を見つめ、生きていることを実感するためには、目に見える文字が必要なのです。スクリーンでは、紙の本と同じ感覚を呼び起こすことはできません。私たちの集合的記憶も同様だ。文字が人類の文明の発展に貢献してきたことは否定できないが、100年後、1000年後のデジタル文明には何が残るだろうか?
かろうじて読み取れるわずかな痕跡を残すために文字を削除したり、印刷された文字を「ミイラ化」したりすることは、これらの痕跡や記憶を保存すると同時に、私が脅威にさらされていると感じている現実とのつながりを回復するためのシンプルなジェスチャーなのだ。
あなたの作品には、印刷されたテキストや筆記用具から、鉄、石灰、ガラス、石などの要素まで、さまざまな素材が使われています。これらの素材はどのように選び、あなたが探求している痕跡や記憶の概念を伝えるなど、あなたの創作活動の文脈において、どのような特別な意味を持っているのでしょうか?
セシル・アンドリュー: 素材からインスピレーションを得て作品やインスタレーションを作ることもありますが、場所や、単体の作品の場合、見る人に何を感じてほしいかによって選ぶことが多いです。 どのような場合でも、素材はメディアのひとつに過ぎませんが、私にとっては美的な側面が重要であるため、その素材が持つ視覚的、触覚的な特質や美しさを尊重し、慎重に選んでいます。
ギャラリーや美術館、スキー場、使われなくなった歴史的建造物や工業用建物など、さまざまな場所で展示されていますね.サイトスペシフィックな創作に対するあなたのアプローチと、これらの異なるスペースに作品をどのように融合させているのか教えてください。文脈や場所は、あなたの作品にどのような影響を与えていますか?
セシル・アンドリュー: 私は常に空間、特に建築物、そして空間が教えてくれるものすべてに敏感です。あなたが挙げたような多様な場所と向き合うことを楽しんでいるとすれば、それはまさに、それらが私の作品を豊かにしてくれると確信しているからです。指針を失うことなく、それらの特徴、可能性、そしてそれらが私に課す制約はすべて、私自身を新たにする、あるいは少なくとも試してみる機会なのだ。だから私は、この空間との対話、そしてこの空間が惹きつける人々との対話に多くを期待している。
文:アディーナ・マッツォーニ=セルヌス
Japontheway
Brussels LEPETITJOURNAL.COM東京版創設者